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L'antre du lapin blanc

6 mars 2013

Ne pas bouger, c'est ça l'unité ?

Je retrouve ce texte d'il y a 2 ans que je n'ai pas le souvenir d'avoir partagé... il me plait bien, alors le voici =)

 

Au XXIème, ça marche comme ça :
On parle de soi,
et les autres nous croient.

Pas foutus de "juste venir comme on est",
on se délimite à coup de filet,
après tout, c'est nous qu'on s'connaît

Définir ses contours,
sa réaction au moindre carrefour,
comme si on était le même... toujours.

Cantonnés dès qu'on naît,
Se laisser place ? Tu déconnais !

S'être confortable dans le prévisible,
C'est sérieusement risible.

Heureusement qu'on est corrects et qu'on prévient :
"J'te l'dis par sympathie, j'suis pas quelqu'un de bien"
"Pour pas que tu la loupes, une info pour la route,
j' suis très ouverte et absolument pas prise de tête"
"J'le dis maintenant, c'est pour plus tard,
j'vis minute après minute, à fond dans le hasard".

On donne (tout) ce qu'on a dans la tête,
une version courte de ce qu'on veut et de ce qu'on craint d'être.


Pourtant, ça ne m'embête pas d'avoir loupé
Tout ce que tu as déjà vécu ou fait
Nul besoin de me résumer
Tes épisodes précédents
Pour mieux m'ancrer dans le présent.

Posons-nous là et tais-moi.

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18 juillet 2011

Mexique...

Je ne blogue plus franchement,
mais je m'apprête à le faire un rien, le temps de (ces) deux mois de voyage au Mexique.
Pas de récit exhaustif (a priori), mais des preuves de vie sont trouvables à l'adresse suivante : http://mesailleurs.canalblog.com/.

18 avril 2010

Un autre monde est possible

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A Maastricht, peu de "roni-mobylette"...
pas que ça soit la fin du survet'-casquette (ouf, on a eu chaud !) mais ils assument sans complexe d'être "roni-bicyclette" (qui veux parler de pédales ?) !

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1 mars 2010

Le petit oiseau est sorti

Minuit.
Sol de la salle-de-bain, je m'imprègne.

Plusieurs années que je n'avais plus eu de sol où me faire le plaisir de me coucher.

Cette salle-de-bain est parfaite, avec son grand chien assis (hiiiiiii, j'avais jamais dis ni écris ceci !), au dessus de la baignoire : je m'y reflète un rien quand je prends mon bain, sinon il me sert d'anti-miroir de tête lorsque je m'apprête à sortir le soir.
Je lève les yeux, vois mes lunettes et mes cheveux flous, rien de plus... je dois donc être prête !?

Le matin, j'y jette un oeil comme pour décider de l'ardoise que je vais accoler à la fenêtre : "jour de pluie" ou "jour de vie" ?
En fait, comme j'ai décidé la joie, et tout(es ces bêtises là), je laisse toujours le côté "jour de vie", dans le doute !

On m'a fait remarquer que j'étais peut-être photographiée par un satellite d'élite... qu'importe, ma parano ne vole pas si haut tant que je peux me brosser les dents tendrement chapeautée par une déserte immensité !

23 février 2010

Je commence toujours à écrire par "et",

Je commence toujours à écrire par "et", "puis", "aussi"... Comme si mon instinct voulait me rappeler que je ne désire pas (me) commencer, mais bien me continuer, dans la recherche d'un minimum de logique (mais oui, ma paradoxale cohérence !).
Même chose pour les fins de phrases, je dois me faire rigueur pour déposer de simples points. Quand y'en a plusieurs ça me fait bien moins peur !

Pourtant, les débuts ne sont pas des f(re)ins et les tristesses font (du) bien.

Du mal à finir ou plutôt à commencer ? A moins que ça soit, plus banalement, du mal à continuer ?
Une chose est sûre, du mal à m'arrêter et du mal à être satisfaite !

Quel est ce truc qui me fait penser de certaines choses que puisque je les v(o)is, je peux forcément réussir à les écrire ?
Et quand bien même, qui voudrait de mon "So much about (my) happyness" ?

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11 février 2010

Le Ti-pe ron-pe-cha ge-rou

(et sa reum la mère-grand, et son ti-pe pot de reu-beu)

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chaperonrouch

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Nuits et matins de neige-surprise.
La solitude ouatée des déambulations glacées me permet de me complaire loin de certaines désillusions : je ne m'y suis qu'harmonie vu que le blanc recouvre mes craintes de ne pas être à  "ma juste place".

La vie continue de (bien) (se) passer sans trop me donner l'impression que je suis dépassée.
Parfois je griffonne des (gros) mots dans des coins de mon ciboulot ; quand je les prononce, pas trop haut, je m'aperçois qu'ils ne me plaisent pas et en profite pour les pousser au trépas.

Les vivants continuent de vibrer et je moi je me charge de continuer de trouver cela vraiment gai tout en tentant de ne pas trop m'emberlificoter.

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neigeons gaiement

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Youhou, je me met même à planquer d'autres photos derrière les photos, quel progrès mes amis, mais quel progrès !
Pour l'ami T. (et les curieux qui ont des doutes), oui, ce grand petit m'est un peu assorti !

9 février 2010

La philoso-vie c'est ça aussi

Si toi tu avances avec ta forrrrmule un, et que, beeen, tu laisses les autrrrres avancer avec leurrrr trrrrrotinette, ça va pas.
Il faut plutôt qu'on montrrrre qu'on a envie d'avancer tous ensemble dans le même bus.

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Parole de marrrrrrraîcher, magie !

8 février 2010

Et puis, marcher.

Tout comme l'"O" de l'Océan, la confiance en (la beauté de) la vie semble parfois se retirer bien loin.

Et tous les efforts possible ne perturbent pas le cours des éléments ; aussi utiles que des barrages de passoires, les choses s'éloignent, impassibles.

Fort heureusement, on sait parfaitement que l'eau reviendra, mais pas exactement quand. Rien ne sert de la presser, elle sait se faire désirer !

D'instinct, ce genre de parcelle d'incertitude (m')encourage à une prostration totale alors même que la plus sûre façon de les dépasser... c'est de marcher !
Avancer d'abord, voir ensuite où on veut qu'aillent nos pas.
Parce que la magie qui monte par la marche... c'est de l'or. Ce flot de vie qui chatouille les chevilles, puis les mollets avant de tout inonder.
Rapidement accompagné par des mélodies intérieures, avant de l'être par des incursions de l'extérieur.

C'est fou le nombre de gens qui marchent que je rencontre quand je marche.
Genre, plein de connus (mais bon, ce n'est plus surprenant, c'est le "phénomène-Liège" quand même !) et aussi pas mal de gens qui marchent juste... la tête en l'air et que j'aime à imaginer là pour la même raison que moi :
s'oublier dans l'alentour pour mieux se retrouver !

6 février 2010

Ecrémaillerie

cremaill2010

4 février 2010

Ce que j'aime chez eux [Les emménagements]

A l'occasion je décongèlerai quelques "ce que j'aime chez eux : les déménagements" vu que ceux-ci aussi m'offrent de nombreuses pensées à moudre...

Le moment où je sors tous les livres de leurs cartons est un des plus jolis point-carrefour de mon présent ; une des plus belles leçons de "Où j'en suis dans la vie ?".

Parce que, même si seuls quelques mois ont eu le temps de s'écouler, ce sont des titres différents qui me font soupirer ("Dire que j'ai entaché mon empreinte écologique pour acheter du papier encré de mots de si piètre qualité !"), de nouveaux classements qui me font m'acharner ("Bon, mais alors, mes "guides", je pourrai les séparer en deux catégories, même si collées l'une à l'autre... Là je saurais que ce sont les guides-de-vie et puis là, les guides-pratiques... Ceci dit je ne sais toujours pas où classer la Bible... Peut-être un coin religion ? Bonne idée, sauf que ça serait aussi un coin avec toutes les lectures que je n'ai jamais terminées...ça craint !"), des bouquins mis à l'honneur lors de l'emménagement précédant que je décide de planquer (euh, pas les planquer, les "installer quelques peu en retrait par soucis de restructuration de l'espace" que je me dis, pour ne pas risquer de "froisser les imprimés" malgré moi) ...
Ainsi, sans m'en rendre compte, quelques mois loin de Snoopy m'ont rappelé comme je l'aimais, alors que je jette des regards de plus en plus moqueurs aux "Love Hina"...

Une chose reste sûre : me donner l'impression de gérer ma vie en l'ordonnant un peu, ça me rassure.
Et ranger les livres par taille ou par couleur... c'est la plus simple aberration pour se vider la tête !

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