La nuit, c'est comme le monde à l'envers
Le hasard fait (bien) les choses..création d'un cours de français, vendredi dernier, où on devait s'essayer à l'écriture automatique; coucher sur papier tout ce qui nous traverse l'esprit, sans se relire, sans réfléchir; offrir sa main à son inconscient.. Reviennent des mots que j'utilise fréquemment..y'a pas d'hasards, que des rendez-vous!
Main.d'hiver.qui.glisse.sur.novembre. Tombe la pluie froide de la tristesse, chacun se perd dans l'ombre de son prochain. Je perds ma tête, elle trouve mon corps, son âme s'échappe, doucement. Je ne suis pas triste, je sais où est le soleil et il reviendra. Course sans fin, mes pieds m'emmènent aux limites de la vie et je ris de la nuit. Parce qu'on est ce qu'on rêve j'imagine le soleil envahissant le monde. Mais personne ne le voit car les esprits sont cachés derrière de sombres parapluies. C'est plus facile d'être sombre que d'accepter le rire & la vie est une question de hauteur. D'au dessus des nuages je la sais mieux que quiconque; plus de corps, plus de peurs, une danse éternelle de toutes les couleurs. Je deviens sourde aux bruits qui font mal & n'entends que les sourires. Demain n'est plus si loin, l'heure tourne & je décolle, je vais rejoindre ma nuit à l'abri des humains qui n'ont pas d'aujourd'hui.